Il existe 2 types de «Bonus Unit » différents selon les modèles de jeux :
-celui, classique à «crémaillère» type coin unit avec ses 2 bobines, avec sa partie tournante à patins montés sur ressorts frottant sur des rivets
-celui type relais « FS » ou loterie, type « 0-90 unit » avec ses circuits imprimés et son mécanisme en plastique.
Le premier équipe tous les flippers mécaniques Gottlieb des années 70 ou presque
Le deuxième équipe le Royal Flush. Il est de taille très réduite par rapport au premier, à peine plus gros qu’un relais normal et se trouve accroché sous le plateau à côté des autres relais. Sauf omission de ma part, il n’a été utilisé que sur le Royal Flush en 1976 et sa version 2 joueurs. Pour le Cleopatra et le Joker Poker qui présentent pourtant un comptage similaire des bonus (flèche et balayage de points lumineux), Gottlieb a repris le système traditionnel en le modifiant. Le système sur relais est en effet trop fragile et soumis à des «sautes de crans » à la longue, suite à l’usure de la roue crantée en plastique et Gottlieb a dû s’apercevoir ou être « informé » du problème.
<b>Le comptage des bonus sur le système dit « Traditionnel » :</b>
A chaque bonus obtenu par tout moyen, que ce soit par Drop Target, Vari-Target, Roto-Target, cible fixe, tournante ou couloir, le système partant de la position « 0 » s’incrémente d’un cran pour atteindre généralement un maximum de 15 000 points, 20 000 par exemple sur le Close Encounters.
Si le joueur a par exemple engrangé 8 000 points de bonus au moment de perdre la bille et qu’il ne fait pas bêtement tilt ou game over…, le système se sera incrémenté de 8 crans pendant la partie et décomptera les points cran par cran par la petite bobine « substract bonus unit » pour revenir en position « 0 » . Cette position « 0 » ferme un contact et ouvre tous les autres. Ce contact fermé donne l’ordre au relais « ball return » de commander l’éjection de la bille pour la bille suivante ou le joueur suivant sauf pour la dernière bille où l’ordre est donné au relais « last ball » de commander à son tour le relais « game over ».
Sur cette photo on aperçoit nettement le contact supérieur fermé et tous les autres ouverts. Nous sommes ici en position « 0 ».
Ce système s’applique sur les jeux avec des points lumineux gradués de 1 000 à 15 000
(ou 20 000 pour certains derniers mécas).
La mécanique en tant que telle est déjà connue et décrite dans plusieurs articles. Les bonus s’incrémentent, puis se décomptent par le biais de plusieurs contacts moteurs situés sur 3 ou 4 positions différentes, qui se ferment pendant la rotation du moteur.
On trouve deux rangées de rivets, une petite (5 positions) et une grande (10 positions) , de même qu’on trouve sur la partie tournante 3 patins (2 + 1) espacés. Les 2 patins entrent réellement en action lorsque la partie tournante aborde les 2 rangées de rivets parallèles qui servent notamment pour l’allumage des bonus au delà de 10000 points, normal puisque le « 10000 » reste allumé pour indiquer de 11000 à 15000 points. Il est donc facile de caler la partie tournante, même si elle a été démontée sans faire de repère au préalable. En position « 0 », il suffit d’incrémenter manuellement 11 fois les bonus par la grosse bobine, puis de positionner la partie tournante avec les 2 patins parallèles au début de la jonction des 2 rangées parallèles de rivets.
<b>Le système du Royal Flush :</b>
Ce système est totalement différent. Il est aussi plus difficile à régler, cette roue crantée à cliquet ayant tendance à gripper , si le jeu n’a pas tourné ou ne tourne pas suffisamment. Retendre le ressort est généralement la solution au problème si un nettoyage et un dégrippage n’ont pas donné satisfaction. La rotation se fait sur 5 positions . Il est donc primordial que les contacts de ce relais, peu accessibles d’ailleurs, soient bien réglés. Ce relais a par contre l’avantage de pouvoir être déclipsé et enlevé du plateau après avoir ôté la broche de connexion afin d’être réglé et nettoyé plus facilement. Comme sur le relais de loterie, il est indispensable que ce relais tourne librement, sans accroc, sous risque de voir les bonus comptabilisés en trop…, et que les circuit imprimés soient bien propres et sa partie tournante également.
Lorsque le bille est perdue, le système effectue un balayage des bonus obtenus, affichés sur le plateau par un point lumineux. Cependant, d’autres flippers que le Royal Flush ont un comptage de bonus que je qualifie de « comptage par balayage », par exemple : le Cleopatra, le Joker Poker, le Canada Dry. Pourtant, sur ces flippers, Gottlieb a amélioré le système traditionnel en utilisant 2 rangées complètes et parallèles de rivets. Sur la photo 2, il s’agit d’un Canada Dry, en abandonnant le système du Royal Flush, plus compact mais moins fiable à la longue.
Ci-dessous les détails du système du Royal Flush qui ressemble trait pour trait à celui de la loterie :
Bon flip.
L'auteur de cet article ne souhaite plus que son pseudo y apparaisse. Il n'en conserve pas moins toute la propriété intellectuelle. Merci à lui.