Pour info, Chris Williams (de l’équipe Northern Lights Pinball) a suivi notre projet, à Pascal Janin et moi-même, de Haunted House multibilles, et, il s’est lancé à son tour dans l’aventure.
Il présenta d’ailleurs l’année dernière son jeu ainsi transformé sur ce même salon. Pour cette année, il y a apporté quelques modifications comme l’emploi d’un opto-coupleur pour gérer le chargeur inférieur, et de judicieuses illuminations.
Il nous tardait donc de faire sa connaissance, d’échanger avec lui les dernières modifs, et d’enrichir notre projet de son retour d’expérience qui nous est précieux.
Donc, nous voila partis pour de nouvelles aventures.
A nous les p’tites anglaises !
Bon, on va se calmer.
Surtout qu’on était pas que tout les deux.
Des Janin, comme s’il en pleuvait !
« Dès l’aérogare, j’ai senti le choc », en effet, ce pays est taillé pour le jeu.
En témoigne cette rangée de machines, tout à fait légales ici, qui nous tend les bras.
C’en est trop, on fonce donc sur le distributeur histoire de faire un peu de change.
Effectivement dans toute la ville fleurissent ce genre de machines sans compter les bookmakers, et les boutiques de paris.
Mais ce n’est pas ce qui nous intéresse.
Direction, l’un des plus grands rassemblements de jeux vidéo de la planète, implanté dans un immense complexe de salles pouvant servir à toutes sortes d’activités.
La surface seule du salon avoisine les 10,000m2 rien que pour les jeux.
Arrivés sur place deux jours avant, nous décidons d’aller rendre visite à Chris pour prendre la température, et voir si l’installation de la partie flips se passe bien, dès le vendredi soir.
Quelques photos de cette soirée.
Les deux versions du haunted
Le stand du distributeur de flippers pour l’Angleterre.
Le stand de David Dutton
Le dernier de chez Stern, sorti la même semaine
Retour à hôtel, car un service d’ordre façon FBI nous impose un couvre feu à 19h qui n’était pas prévu par nos amis anglais.
Du coup, pas d’auberge espagnole ni autre repas prévu le vendredi soir.
Nous retournons donc à la salle le samedi matin un peu avant 11h, heure d’ouverture du salon.
Là, il nous faudra faire la queue pendant une bonne heure pour entrer.
Pour info, l’année dernière ils avaient fait 12,000 entrées, et en espéraient 20,000 cette année !
Deuxième côté du bâtiment.
Heureusement, quelques joyeux drilles viennent nous faire passer le temps.
Un concours de déguisement (« cosplay ») sera organisé durant le weekend.
Après cette longue attente, nous voila à peu près tranquilles.
Ce n’est pas le cas des autres visiteurs, qui viennent en masse découvrir en avant-première des jeux vidéo pas encore sortis sur le marché UK. Ils devront encore faire la queue à l’intérieur pour satisfaire leur passion.
Le stand de l’organisation PlayExpo :
Chris et ses potes, Mark en tête, ont réussi à implanter dans cette manifestation, une portion dédiée aux flippers qui grandit chaque année.
La 1ère année, 10 flips… et cette année (4è année de leur présence au salon), près de 125 machines étaient réunies sur 800m2.
Peu de mécas, juste 5 et pas un system-1. Effectivement il se trouve qu’ils rencontrent les mêmes problèmes de mise en conformité des jeux que nous et donc cela freine énormément la mise en place de ces machines. Seuls quelques system-80 ont été mis à la norme pour l’exposition.
Mais d’une manière générale, les gens qui viennent sur ce salon sont des gens de la génération vidéo et il y a presque 95% d’entre eux qui avouent n’avoir jamais joué au flipper avant cette expo. Inutile de préciser que dans un tel contexte, les mécas ne sont pas pris d’assaut. Ce sera d’ailleurs le cas de pratiquement tous les flips. Jamais de jeux libres, mais il suffit de se positionner derrière le joueur pour qu’il laisse systématiquement la place une fois sa partie achevée. Serait-ce là le fairplay anglais tant convoité ? En tout cas, ici, nul besoin de pancarte pour faire tourner les joueurs.
Côté flip, après avoir testé deux beaux modèles Zaccaria, je m’attaque au nip it. Je suis surpris par l’excellente jouabilité de ce jeu, et la rapide adaptation pour maitriser le « scraper » qui avale les billes au passage.
Très bon jeu.
Plus commun pour moi, cet exemplaire d’universe qui fonctionnait à merveille.
Le dernier flip était un jeu fort connu des français, et sur lequel le propriétaire David récompensait les joueurs qui arrivaient à éclairer toutes les cabines de la grande roue.
Pas forcément si simple. A chaque fois, il m’en restait une.
Il faut dire que j’avais un partenaire plus doué de son cerveau que de ces cinq doigts. (note de Pascal : je voulais jouer avec Elvira mais finalement j’ai pris le premier idiot qui passait).
Pour les modèles plus modernes, il y avait la plupart des derniers Stern ainsi que le wizard of oz grâce à la présence du distributeur anglais sur le salon. Il nous a d’ailleurs mis à disposition le tout dernier Stern : le star trek fraîchement débarqué.
Franchement, grosse déception pour moi. Ce jeu reprend beaucoup de la disposition du plateau du metallica, avec en prime des rampes très moches et un vaisseau qui secoue ridiculement la tête. Du grand Stern ! Dommage. (Pascal : et en prime un dot rouge pour un flip tout bleu !! quelle misère).
Par contre, ils ont changé l’inclinaison du panel dot/HP. Seraient-ce les prémices d’une orientation de la marque vers un nouvel écran (type LCD) à court terme ? Bonne question.
Je me suis régalé sur le Metallica, le gameplay m’a plu et le fait que ce soient des dessins plutôt que des photos rend le jeu bien moins moche. Je me suis même permis d’inscrire un score (en tout début de salon, il est vrai).
J’avoue avoir eu beaucoup de mal avec le wizard. Ce jeu est doté d’outlanes qui sont de véritables gouffres, et si l’on n’a pas la force de monter les rampes, c’est la cave assurée. Je trouve la difficulté de jouabilité assez proche de celle du TZ. De plus, il est impossible pour un joueur débutant de comprendre quoi que ce soit aux règles du jeu, et dans le vacarme de la salle il est difficile d’en apprécier les qualités acoustiques.
Il me faudra du temps pour l’apprécier celui-là c’est sur. (Pascal : l’écran LCD géant est superbement animé, ça nous change des dot stern)
Sinon, j’ai bien aimé l’Avenger (les deux versions étaient présentes), même si l’écran vert terne de la version Hulk manque cruellement de luminosité et de contraste, c’est sympa quand même. Dommage que là aussi, ils n’aient pas choisi les dessins des comics plutôt que les minables photos du film.
Il y avait deux ACDC. Miam !
Dans un autre registre, on a pu découvrir une application via un flash code « Pingit » pour payer les parties de flip direct avec son tel portable, pourquoi pas. Et on doit taper son code sur un petit clavier incrusté dans la porte des monnayeurs !
Ce qui est hallucinant avec ce système c’est que l’on fait, d’un jeu créé à l’origine pour débarrasser les petites pièces qui trouent les poches des gens, une machine qui va bientôt pouvoir aller chercher directement sur votre compte bancaire de quoi se nourrir !
Comment voulez-vous que nos enfants trouvent un sens à notre passion !
Tant sur les flippers que sur les jeux vidéo, et à tout moment, des concours étaient organisés.
Ici sur les fastbreak : les 2 flippers étaient reliés ensemble par un câble spécial, chaque joueur pouvait voir le score de l’autre en direct et les parties commençaient et se terminaient exactement en même temps, y compris les quart-temps. Il y avait 6 « leagues » de 5 joueurs, chaque joueur prenant le nom d’une équipe américaine existante. Les 6 premiers de chaque « league » et les 2 meilleurs deuxièmes ont continué aux ¼ de finale.
Ou celui-ci « PinGolf », où un objectif précis par flipper devait être réalisé en un minimum de billes. Celui ayant totalisé le moins de billes pour remplir la totalité des 3 objectifs gagnait le concours.
Dans un autre registre, un baywatch avec un afficheur couleur. J’ai trouvé ça marrant, Pascal a trouvé les couleurs plutôt pas terribles (noir, bleu, rose, jaune : beurk !).
D’autres jeux avaient eux aussi de très beaux afficheurs.
Contrairement à la qualité de certaines photos !
N’en déplaise à Mr Lhospied, c’est des mensonges qu’il nous a racontés, Elivra n’a pas pris une ride depuis toutes ces années, la preuve !
Du calme mon gars ! Tu vas y laisser des plumes ! (Pascal : t’es qu’un jaaaaloux)
Les seuls vendeurs de pièces
Quelques photos des flips.
Un scared stiff à 2500£
Quelques jeux étaient à vendre. Au même prix que chez nous, sauf qu’ici, c’était en £.
L’espace vidéo était divisé en plusieurs catégories, dont une pour les bornes d’arcade vintage ou pas.
On y trouvait également une boite qui fabrique des bornes neuves.
La partie micro-ordinateurs n’était pas en reste, avec un vaste étalage de vieux modèles.
Et bien sur, énormément de place pour les ordis de dernière génération, auxquels tout le monde pouvait jouer jusqu'à ce que mort s’en suive.
C’est vraiment la Mecque du jeu vidéo, avec des tonnes de stands remplis de produits dérivés, pas toujours de super bon goût, mais bon….
Le goût de celui là était pas mal ! (Pascal : merci qui ??)
Sans oublier un fonds de solidarité avec une tombola géante.
Il y eut aussi une démonstration (que j’ai malheureusement loupée) d’un cador du pac-man et d’un autre de missile command, dont les parties étaient projetées sur les murs du salon.
Des conférences étaient organisées : fabricants de jeux vidéos, trucs & astuces, concours de cosplay…
Le stand des journaleux du coin
Voilà, pour finir, quelques petites photos autour du HH de Chris.
Sans oublier de remercier les gens sans qui cela n’aurait pu être possible.
Tellement sympas nos petits Anglais, qu’on ne voulait plus repartir.
Pascal a entamé un décompte des jours qui le séparent de la prochaine édition.
Pour continuer, vous pouvez aller faire un tour ici où quelques autres photos (plus lumineuses !!) vous attendent ainsi qu’une vidéo :
http://www.pinballnews.com/shows/playex ... index.html
Longue vie à ce salon.
Cédric, Pascal & Co