Comment fonctionne une Machine à Sous (MAS) moderne.
Les infos ci-dessous proviennent de mes recherches sur le net et ainsi que des propos que j’ai recueillis auprès de professionnelles que je connais.
En premier lieu, il faut savoir qu’un machine à sous moderne possède un programme nommé RNG (Random Number Generator (Générateur de nombre aléatoire)).
Beaucoup de joueurs croient que les MAS ont des cycles dans lesquels elle paye plus que dans d’autre cycle. C’est complètement faux !!
A l’intérieur d’une MAS se trouve un microprocesseur qui exécute le fameux programme RNG. Ce programme permet de générer des nombres correspondant aux symboles se trouvant sur une roue de machine à sous et décide ainsi le résultat d’une partie.
Ce programme choisit constamment des nombres aléatoires chaque milliseconde (ce programme est vérifié par des hautes instances pour que les nombres générés soient équiprobables). Le RNG génère des nombres de 0 jusqu’à un peu près … 4 milliards !! Ces nombres sont alors associés à une position sur la roue de la MAS (via un tableau de correspondance). Les nombres choisis pour le jeu que vous allez faire sont choisis au moment où vous introduisez une pièce ou au moment où vous appuyez sur le bouton « jouer ». (Ce n’est pas tout à fait vrai pour certaine marque mais je ne m’étendrai pas sur ce sujet).
Bon maintenant que l’on sait que la machine à stocker en mémoire 3 nombres aléatoires (3 parce qu’il y a 3 rouleaux dans une MAS), comment ça marche ?
Dans les grandes lignes :
Les MAS moderne fonctionnent avec des moteurs pas à pas dont 22 arrêts ont été programmés. 22 parce qu’il y à souvent 11 symboles et 11 « blanc ».
Pour simplifier, imaginons qu’il n’y a que 10 arrêts physiques par rouleaux. Cela nous ferais 10x10x10=1000 combinaisons différentes. Théoriquement vous avez 1 chance sur mille d’avoir une des combinaisons et si vous jouez un cycle complet, c'est-à-dire 1000 fois, vous devriez sortir chacune des combinaisons. Cependant c’est loin d’être le cas. Pourquoi ?

Dans notre exemple nous avons 10 symboles. Par exemple, par rouleau, 1 symbole « jackpot », 2 symboles « BAR », 3 symboles « cerise » et 4 symboles « blanc ». En probabilité de sorti :
Les 3 jackpot alignés : 1x1x1 = 1
Les 3 bar alignés : 2x2x2 = 8
Les 3 cerises alignées : 3x3x3 = 27
Soit 36 combinaisons gagnantes.
Il reste donc 1000-36 = 964 combinaisons perdantes réparties comme suit :
La ligne de 3 blanc : 4x4x4 = 64
La lignes de 2 blancs et un symbole : (4x4x6) x3 = 288
La ligne de 1 blanc et de 2 symboles différents : (4x6x6) x3 = 432
Et la ligne de 3 symboles mélangés : (6x6x6) – 36 (combinaisons gagnantes) = 180
64+288+432+180 = 964 : ouf le compte est bon !! :D
Bon et notre RNG dans tous cela ?
On y arrive : Là il faut un peu de concentration !!

Prenons un exemple : je met une pièce dans la MAS : le RNG stock 3 nombres aléatoires (le 12345678, le 4567123, 26905431 par exemple)
Il divise ces nombre par 64 et garde que le reste (arrondi) dans notre cas : 12345678/64 = 192901,22 soit 22. Pour le deuxième nombres : 30 et pour le troisième : 36. Ces nombres correspondent à une unique position du moteur pas à pas décrit par ce tableau d’exemple :
Symbole correspondance
1 1 56 89 32
2 3 8 90 54 23
3 12 27 99 0
4 45 67 20 36
5 3
6 33 67 66 45
7 22 89 43 30
….
21 4 78 74 55
22 10 47
Dans notre exemple la MAS affichera le symbole n° 7 pour la première et la deuxième roue, puis le symbole n° 4 pour la troisième roue. C’est ce tableau qui remet l’équiprobabilité en cause. Effectivement, en programment judicieusement ce tableau, on peu forcer certain symboles a sortir plus souvent que d’autre et inversement. D’ailleurs, pour que le symbole n°5 s’affiche (par exemple JACKPOT) il faudra que j’ai 3 RNG de suite ou le reste de la division se termine par 3 !! Quasi improbable ….

Ce sont ces tableaux que les exploitants changent pour modifier les probabilités.
A suivre
