Une fois les premiers essais concluants faits, la démarche logique qui en découle a souvent été de décrire cette invention dans ses moindres détails sur le site pour le bénéfice de tous et de toutes.
Seulement voilà : il y a les inventeurs qui font marcher leur matière grise et partagent l'info, et les "inventeurs" qui s'approprient essentiellement et sans vergogne ce que d'autres ont fait avant eux tout en clamant haut et fort que ce sont eux les créateurs originels.
Ce comportement déplorable fait du tort à tout le monde, et surtout risque de dégouter l'inventeur légitime qui jurera mais un peu tard qu'on ne l'y reprendra plus et gardera ensuite ses belles idées pour lui .
Il existe pourtant un moyen de preuve simple et peu coûteux : l'enveloppe Soleau.
(les citations ci-dessous sont tirées du document de l'INPI; voir plus loin)
Du nom de son inventeur, elle présente un grand intérêt pour les auteurs, créateurs et inventeurs dans la mesure où elle leur permet de se pré-constituer la preuve de leur création ou invention et de leur donner date certaine.
Attention : l'enveloppe Soleau n'est pas un titre de propriété industrielle, ni une sorte de brevet "économique" !
Néanmoins, elle permettra à l'inventeur de prouver la possession "personnelle" de l'invention décrite dans l'enveloppe à une date donnée, et de se défendre plus aisément (faire valoir ses droits) si l'invention lui a été soustraite.
Cette enveloppe Soleau est en vente dans tous les bureaux de l'INPI (Paris et délégations régionales) et coûte 15 euros (au 03/01/2006), ce qui en regard d'un "vrai" dépôt de brevet est infime.
Elle comporte 2 compartiments, dans chacun desquels l'inventeur doit insérer un exemplaire identique de la description de sa création (jusqu'à 7 pages A4). Puis, cachetée, elle doit être envoyée à l'INPI (en recommandé avec AR).
Après enregistrement et perforation de l'enveloppe au laser, l'INPI :
- - retourne un compartiment à l'utilisateur, qui doit le conserver sans le décacheter
- conserve l'autre compartiment dans ses archives pour être produit en justice en cas de besoin
J'imagine bien qu'il serait exagéré d'enregistrer de cette façon la moindre astuce, style "j'ai remplacé une lampe GE44 par une GE47 et ça marche mieux". Mais d'autres inventions potentiellement commercialisables à l'insu de leur inventeur peuvent facilement bénéficier d'un premier niveau de protection de cette façon.
N'en devenez pas parano pour autant mais pensez-y !
et pour tous renseignements supplémentaires : Institut National de la Propriété Industrielle et leur site web http://www.inpi.fr
bon flip, toujours (c'est ça qui compte)
-- Pascal.