Suite. Après toutes ces galères, le process qui a donné des résultats à peu près potables est le suivant.
Je suis parti sur un mix de papier décal à fond transparent (pour les textes plaqués sur les inserts) et à fond blanc (pour tout le reste).
J'ai utilisé cette marque :
Et vu que j'avais d'abord acheté uniquement des feuilles à fond transparent, j'ai voulu rentabiliser en faisant du blanc sélectif manuel sur le playfield :
L'idéal étant d'imprimer un gabarit pour tracer la limite du décal, car tout blanc en dehors de la zone va se voir comme le nez au milieu de la figure...
Préparation donc des inserts concernés :
Application :
Pour éviter les galères précédentes, humecter le support (tremper les doigts dans l'eau et tapoter le playfield est amplement suffisant).
Appliquer le décal au plus proche de son emplacement définitif.
Retirer le papier support en le tirant par un côté, tout en maintenant le décal de l'autre.
Repositionner au doigt si besoin.
Lisser au pinceau pour évacuer l'eau stagnant sous le décal :
Puis tamponner à l'essuie-tout pour assécher et finir de lisser le décal :
Je suis ensuite passé à des feuilles à fond blanc, notamment pour les inserts A-D-V-E-N-T-U-R-E.
Pas d'autre contrainte que de découper au plus près du décal, car toute partie blanche va ressortir en blanc sur le playfield. On voit ici le résultat lumières éteintes :
Et en simulant une LED allumée en-dessous :
L'opacité est parfaite, je craignais que l'on ne voie plus l'éclairage, mais en fait non.
Je poursuis avec ce genre de décal, qui impose découpe extérieure ET intérieure :
On voit qu'en faisant au mieux il reste quand même du blanc visible, dû notamment à la coupe au cutter qui déchire légèrement le papier. Donc retouches au Posca.
Ici en haut un décal retouché, en bas un décal fraîchement posé :
Ça commence à prendre forme, et je me suis permis une petite fantaisie à la place des mentions de copyrights dans les couloirs de sortie
:
Étape délicate avec les décals des rollovers, découpe compliquée, décals fragiles à l'application, pas mal de sueurs froides donc. Mais résultat OK ! (photo trompeuse, l'insert éclairé renvoie des reflets verts, pas jaunes).
Plus facile ensuite, les décals des inserts mission, que j'ai bidouillés pour les passer en français, afin d'éviter de passer à côté de répliques cultes ("tu as choisi... judicieusement..."), et d'éviter aussi des titres pas forcément très parlants :
Dernière étape, le gros logo avec la tête d'Indy. Je suis resté sur du décal, l'avenir me dira si j'ai eu raison ou pas pour un format aussi conséquent...
Énième complication, j'ai d'abord imprimé l'Eternal Life sur papier à fond transparent, mais le noir me semblait bien trop pâlichon et tout l'insert ressortait une fois allumé, on ne voyait plus trop les lettres.
Donc découpage au cutter du lettrage...
Et voilà ce que ça donne une fois posé avec test d'éclairage :
Le décal a un peu vrillé sur les lettres, et petit défaut d'alignement par rapport à certains inserts flèches, mais je m'en contenterai, vu la pose très compliquée !
Zoom sur les inserts missions avec test d'éclairage :
Et vue globale du playfield, enfin finalisé !!!
Vient maintenant l'étape de finition. J'ai pas mal potassé flipjuke, et ai cerné 3 options :
1- Protéger l'ensemble au vernis acrylique, puis vernis 2K réalisé par un carrossier
-> Le classique. Pas retenu, pas certain du comportement acrylique/2K au niveau du gros décal, faut trouver le carrossier pas débordé qui va bien vouloir prendre soin de mon bébé (je veux pas faire ça à la bombe de SprayMax, cher et pas sûr du résultat), et peur de confier ledit bébé à un inconnu, après quelques dizaines d'heures passées dessus...
2- Protéger l'ensemble au vernis acrylique, puis couche de résine époxy
-> C'est ce que j'envisageais depuis le début, car pratiquant le surf, je côtoie un "shaper" chez qui j'aurais pu effectuer ce "hotcoat". Et les résines utilisées pour les planches de surf étant traitées anti-UV, je ne crains pas trop le jaunissement évoqué sur les quelques posts recensés.
Pour le problème des trous dans le playfield, je pense qu'en les bouchant au coton entouré de papier sulfurisé (sur lequel la résine ne prend pas), et en virant ces protections une fois que la résine a commencé à prendre, ça se serait fait sans souci.
Niveau résistance ça doit être top. Par contre pour intervenir sur le playfield au secours...
Mais pour l'instant je n'ai trouvé aucun retour sur cette technique, qui a juste été évoquée par certains. Peur donc d'essuyer les plâtres, qui plus est avec ce gros décal qui peut rendre le process incertain. -> Pas retenu (pour l'instant)
3- Protéger l'ensemble au vernis acrylique, puis poser un playfield protector
-> C'est l'option sur laquelle je pense partir.
Vernis acrylique principalement pour protéger les décals, et éviter qu'ils ne s'arrachent en repositionnant le playfield protector. Et ce malgré les effets tâche d'huile que j'ai pu voir évoqués.
Et dans mon cas le plateau est déjà nu, donc pas de phase de démontage.
Volontiers preneur de tous éclairages sur cette phase de finition, n'hésitez pas ! Merci.
